Etudes et expériences transatlantiques

Après avoir étudié un Master en Langues Cultures et Affaires à l’Université de Poitiers j'ai travaillé comme coordinateur de projet dans différentes ONG au Chili et dans le sud de la Colombie. Là bas, j’ai également travaillé en tant que professeur de français à l’Alliance Française de San Juan de Pasto. En 2015 je décide de rentrer en Europe… en tant qu’équipier sur un voilier de 15m.

Barcelona

Je décide alors de m’installer à Barcelone ou j’avais déjà étudier auparavant. À Barcelone, je travaille en tant qu’employé dans divers entreprises internationales et dans divers secteurs (enseignement, assistance médicale en assurance, services…).

En parallèle, je participe à des projets divers. C’est ainsi que fin 2015 je rejoins le Fab Lab de Barcelone et le projet européen de science citoyenne “Making Sense EU” qui, en plus des résultats du projet en lui même, ont donné lieu à la publication “Citizen Sensing: A Toolkit” et à la parution du documentaire “Citizen Science Revolution”.

La technique et le temps…

Avec le mouvement Makers et le réseau des FabLab, ma vision de la technologie et de ses enjeux sociaux prennent un vrai tournant. Sur mon chemin, je découvre les travaux du philosophe Bernard Stiegler et du réseau Ars Industrialis, un véritable révélation qui donnera lieu à une bifurcation importante dans mon parcours. Je rencontre Bernard Stiegler en février 2019 à l’occasion d’un séminaire qu’il donnera au musée MACBA de Barcelone et pour lequel je serai traducteur.

Je reprends des études pour un Master en Recherche et Expérimentation en Design en 2019. Pour mon travail final je décide de traiter la question du temps et des objets qui nous font interagir avec lui, un sujet qui continue à me passionner même si cette même année, je découvre comme beaucoup, un peu frontalement, la question écologique, des limites planétaires et de l’effondrement. Nouvelle bifurcation.

Bifurquer et faire bifurquer

Je découvre la Fresque du Climat au détour d’une conférence de Jean-Marc Jancovici. Je deviens vite animateur puis coordinateur de l’association en Espagne ou tout est à faire. Malgré la pandémie de COVID-19, un petit groupe se forme rapidement autour de la Fresque du Climat. Nous sommes de plus en plus nombreux, de plus en plus actifs et nous commençons aussi à nous diversifier.

Avec d’autres, je me forme et développe des outils similaires comme la Fresque de la Biodiversité, la Fresque du Numérique, la Fresque des Nouveaux Récits. Je rejoint aussi à distance un groupe de travail pour développer la Fresque de la Monnaie.

En peu de temps, la création d’outils, l’animation d’atelier et la formation d’animateurs devient mon métier à temps plein. Un métier qui jusqu’à aujourd’hui me passionne et ne cesse d’ouvrir mes perspectives et ma curiosité.

Les fresques ne sont pas de simples ateliers, ils sont à l’origine de véritables communautés de pratiques aussi bien dans la société civile que dans les organisations et entreprises. Tous ces membres cherchent à contribuer à l’émergence de nouveaux imaginaires et de nouveaux futurs viables et souhaitables.